Le ministre libanais des Affaires étrangères est révolté par toute sorte d’obstacles empêchant son pays de contribuer à la stabilité dans la région.
Gebran Bassil, ministre libanais des Affaires étrangères, a déclaré au cours d’une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov qu’une campagne d’intimidation avait été engagée contre son pays.
«Nous étions pratiquement à deux doigts de la signature d’un contrat d’exploitation des champs gaziers sur le plateau continental avec la participation d’entreprises russes, le premier de notre histoire. Pour l’heure, nous constatons une tentative de détourner les Libanais de cette voie positive. Une campagne d’intimidation est menée contre le Liban, auquel on dresse des obstacles sur cette voie sous des prétextes différents», a déclaré Gebran Bassil à Sergueï Lavrov.
Sergueï Lavrov a répondu que Moscou s’est toujours prononcé pour le règlement de tous les problèmes par les Libanais eux-mêmes, sans ingérence étrangère et en tenant des intérêts de toutes les forces politiques et de tous les groupes confessionnels.
Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé sa démission à la télévision le 4 novembre, alors qu’il se trouvait en visite de travail à Riyad. M.Hariri a affirmé que sa vie était «menacée» et a expliqué son départ par «l’ingérence de l’Iran et de ses complices, dont le Hezbollah, dans les affaires intérieures du Liban». Il a réaffirmé mercredi 15 novembre sur Twitter qu’il allait bien et regagnerait son pays dans les prochains jours.
Suite au déclenchement de la crise, le Premier-ministre libanais a été invité par Emmanuel Macron à venir en France avec sa famille. Par la suite, le Président libanais a annoncé que Saad Hariri serait samedi 18 novembre à Paris où il resterait quelques jours avec sa famille et puis retournerait à Beyrouth où sa démission n’est pas reconnue officiellement.