Conflit pétrolier israélo-libanais, Beyrouth lance des appels d’offres

Au moment où le Liban entend préparer des appels d’offres en matière d’exploration de pétrole et de gaz, l’entité sioniste s’attelle à perturber cette affaire.

Selon le site israélien Globes, « Tel-Aviv cherche à mettre le Liban sous pression, via les États-Unis, afin d’entraver les appels d’offres que prépare Beyrouth en matière d’exploration de pétrole et de gaz dans les cinq blocs maritimes. Parmi ces cinq blocs, trois se trouvent dans les eaux disputées par le Liban et la Palestine occupée. Cette région couvre une superficie de 800 km² ».

« Après des mois de préparations, le gouvernement libanais a appelé, il y a un mois et demi, des compagnies d’exploration à formuler leurs propositions pour la première étape d’une série d’appels d’offres au sujet de l’exploration de pétrole et de gaz », poursuit le site.

Le Liban estime posséder presque 850 millions de barils de brut dans les eaux qui lui appartiennent.

Le ministre israélien de l’Énergie, Yuval Steinitz, a exprimé début février ses protestations, à travers une note officielle adressée à l’ONU, quant aux appels d’offres que le Liban entend organiser. Il a prétendu qu’une partie de l’exploration de pétrole et de gaz pourrait avoir lieu dans des eaux appartenant à « Israël ».

En réaction, le ministre libanais de l’Énergie et de l’Eau, César Abi Khalil, a affirmé que le Liban ne renoncera pas à son plan.

« Israël tente d’empêcher le Liban de profiter de ses droits parce que son plan consistant à donner des autorisations d’exploration a échoué », a-t-il ajouté à l’antenne de la chaîne de télévision panarabe al-Mayadeen.

César Abi Khalil a souligné que le Liban ne renoncera jamais à exploiter ses richesses territoriales et qu’il ne faisait aucun cas des menaces.

Beyrouth avait auparavant demandé à l’ONU de passer à l’action et de défendre ses droits dans le conflit pétrolier et gazier qui l’oppose à l’entité sioniste