Depuis la destitution de la présidente Dilma Roussef et sa substitution par Michel Temer, les relations du Brésil avec l’entité sioniste connaissent une embellie.
C’est l’avis du site d’information français pro israélien JForum, qui qualifie Temer de « proche d’Israël », quoique « d’origine libanaise ».
Le site semble même lui exprimer sa gratitude pour avoir nommé à la tête de la Banque centrale un ressortissant israélien, en l’occurrence Ilan Goldfain.
Après le dernier attentat de Tel-Aviv, Temer a adressé un message chaleureux de condoléances au gouvernement israélien, se vante JForum.
Il rapporte aussi les propos du nouveau chef de la diplomatie brésilien, José Serra qui a indiqué que son pays tenait à opérer un changement dans sa politique touchant au conflit israélo-palestinien.
Sachant que les relations entre le Brésil et Israël étaient selon lui « assez problématiques durant les gouvernements de Luiz Ignacio de Lula da Silva (2002-2010) et de Dilma Roussef (2010-2016), tous deux très à gauche et proches des thèses tiers mondistes ».
Autre changement dans la politique brésilienne en faveur d’Israël, le Brésil va revenir sur son vote contre Israël à l’UNESCO, concernant la résolution sur le statut de la ville sainte de Jérusalem al-Quds occupée.
“Cette résolution est partielle et déséquilibrée” a déclaré le chef de la diplomatie brésilienne, José Serra “car elle ne reconnait pas le lien entre le peuple juif et le mont du Temple”.
A l’initiative de plusieurs pays arabes, le conseil exécutif de l’Unesco a adopté le 14 avril, une décision qui vise à « sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est ».
La résolution affirme la prévalence des musulmans et des palestiniens sur le site de la Mosquée al-Aqsa et nie tout lien entre ce site et le Peuple Juif.
Selon le journal Le Monde, un de ses paragraphes accuse Israël d’installer de «fausses tombes juives » dans des cimetières musulmans de Jérusalem-Est occupée et un autre qui « dénonce vivement les agressions constantes commises par les Israéliens contre les civils », y compris des imams et des prêtres chrétiens.
Cette résolution a été violemment rejetée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou qui l’a qualifié de « résolution absurde ».
Accusant l’Unesco « d’ignorer le lien historique unique qui existe entre le judaïsme et le mont du Temple ».