A l’occasion de l’ouverture de sa troisième boutique au Liban, à l’ABC Verdun, Nespresso a annoncé le lancement national de son programme de recyclage des capsules usagées. La filiale du groupe suisse Nestlé s’est associée à Zero Wast Act, une initiative de l’entreprise libanaise Contra international, pour sa mise en place.
Cette dernière se chargera de trier dans son usine de Sin El-Fil le contenu des capsules utilisées, fournies par Nespresso, afin de séparer l’aluminium du marc de café. Le premier sera revendu, pour un prix autour de 200 dollars la tonne selon Contra International, puis fondu hors du pays. Le marc de café sera lui confié à un autre opérateur et traité pour produire du compost.
Les capsules usagées seront collectées en magasin ou directement chez le consommateur lors de la livraison. «Nous voulons rendre cet acte le plus simple possible, en permettant à nos clients de se délester de leurs capsules au moment de leur achat », explique Fabio De Gregorio, en charge du développement de la marque dans la région MENA et aux Caraïbes. « Notre chance est d’avoir un accès direct au consommateur, cela nous permet de le sensibiliser ».
La marque, distribuée au Liban depuis 2000 par le distributeur Dima, n’a pas souhaité communiquer d’objectifs de collecte chiffrés, ni quantifier les coûts engagés. En France, en 2015, après sept années d’activité du programme, le taux de récupération des capsules restait inférieur à 20%, selon un article du quotidien français Les Echos.
Le programme de recyclage de Nespresso a été lancé pour la première fois en 1991 en Suisse. D’ici 2020, le leader mondial du café portionné entend l’étendre à tous les pays où il est présent.