Cette Libanaise, en 9ème position du classement, a créé depuis Dubaï la plateforme Nabbesh (« cherche »). Le site, lancé en 2012, met en contact les entreprises et les personnes à la recherche de missions ponctuelles ou de temps partiels. En 2013, Loulou Khazen Baz a remporté avec sa start-up la première édition de l’émission de téléréalité « The Entrepreneur », diffusée sur Dubaï One. Selon Forbes Middle East, la start-up a déjà levé 1,8 million de dollars.
Une autre entrepreneuse, Canadienne – contrairement à ce que laisse penser Forbes Middle East – mais à la tête d’une start-up libanaise, arrive en 6ème position du classement. Nadia Moussoni est la co-fondatrice, avec Antoine Saab, de la société Energy24. Lancée en 2011, l’entreprise propose des solutions de stockage d’énergie permettant d’emmagasiner de l’électricité dans des batteries afin de la réutiliser durant les périodes de rationnement. En décembre 2015, un partenariat conclut avec la société de capital-risque Leap Ventures a permis à Energy24 de lever trois millions de dollars auprès de 15 banques libanaises, dont Bank Audi, Fransabank, SGBL, Blom Bank et Byblos Bank. “Nous équipons aujourd’hui plus de 300 foyers au Liban”, a confié Nadia Moussouni au Commerce du Levant. Son regard se porte désormais vers les marchés africains, notamment l’Afrique de l’Ouest, où “les coupures d’électricité sont encore plus fréquentes”.
En première position du classement se trouve par ailleurs l’entrepreneuse palestinienne Joy Ajlouni. En duo avec le franco-irakien Idriss al-Rifai, elle a lancé Fetchr en 2012 aux Emirats arabes unis. Cette application est spécialisée dans la livraison géolocalisée des produits e-commerce.
Ce Top 10 est extrait du classement du Top 100 des startups du Moyen-Orient en 2017 (« Top 100 Startups in The Arab World 2017 »). Les start-ups sélectionnées sont celles jugées les plus innovantes et ayant reçu le plus de financement l’année dernière.