Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a affirmé jeudi que les Libanais étaient “porteurs d’un message de fraternité et de tolérance” et préconisaient un dialogue civilisé dans toutes les situations.
Il a alors dénoncé, lors de l’ouverture d’une conférence sur l’énergie de la diaspora à Johannesburg, en Afrique du Sud, les tentatives vaines de “dissoudre” l’identité libanaise à travers “le remodelage de l’Orient sur des bases isolationnistes qui annulent sa spécificité”.
“Nous avons longtemps souffert de l’injustice et nous subissons toujours les agressions de l’ennemi israélien et du terrorisme takfiriste, tout comme l’Afrique a souffert, le long des siècles, de l’exploitation et de l’esclavage de ses fils”, a-t-il dit.
“Au Liban comme en Afrique, il y a ceux qui insistent à nous sortir de l’Histoire! Mais nous avons résisté et battu les colonisateurs”, a-t-il ajouté, poursuivant ainsi sa comparaison entre le pays du Cèdre et le continent noir.
M. Bassil a, en outre, mis l’accent sur l’attachement des Libanais expatriés à leur d’identité d’origine, d’où l’appellation “Libanais d’Afrique”.
“L’identité libanaise est connue pour le sens d’initiative et d’ouverture sur les autres. Notre diaspora représente une valeur ajoutée pour les pays d’accueil”, a-t-il fait remarquer, avant de s’adresser, en conclusion, aux “Libanais d’Afrique”, “dont le Liban a besoin pour faire face aux problèmes qu’il affronte”