Sur fond de regain de tensions entre le mouvement libanais chiite Hezbollah et Israël, le chef de l’armée libanaise Joseph Aoun a appelé ses militaires déployés à la frontière sud du pays à rester vigilants afin d’être en mesure de riposter face à la «menace» provenant de l’État hébreux.
L’armée libanaise a appelé ses troupes, mardi sur Twitter, à se mettre en «disponibilité totale» à la frontière sud du Liban pour faire face aux «menaces de l’ennemi israélien et à ses violations». Le commandant Joseph Aoun a souligné auprès de ses militaires la nécessité de rester vigilants pour la «bonne application» de la résolution 1701 des Nations unies, indique Reuters.
La situation au Liban s’est aggravée depuis le 4 novembre, date de l’annonce de la démission surprise du Premier ministre Saad Hariri. En faisant cette annonce depuis Riyad, ce dernier a accusé le Hezbollah et l’Iran de «mainmise» sur le Liban.
L’armée libanaise a appelé ses troupes, mardi sur Twitter, à se mettre en «disponibilité totale» à la frontière sud du Liban pour faire face aux «menaces de l’ennemi israélien et à ses violations». Le commandant Joseph Aoun a souligné auprès de ses militaires la nécessité de rester vigilants pour la «bonne application» de la résolution 1701 des Nations unies, indique Reuters.
Cette résolution, adoptée le 11 août 2006, a mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah libanais.Lundi, le Président libanais Michel Aoun a dénoncé les «attaques continues d’Israël» contre son pays. «Il est du droit des Libanais de résister et de faire échec aux plans israéliens par tous les moyens possibles», a-t-il souligné, selon un tweet diffusé par ses services.
La situation au Liban s’est aggravée depuis le 4 novembre, date de l’annonce de la démission surprise du Premier ministre Saad Hariri. En faisant cette annonce depuis Riyad, ce dernier a accusé le Hezbollah et l’Iran de «mainmise» sur le Liban.La diplomatie iranienne a alors rejeté les allégations de Saad Hariri, les qualifiant d’infondées. Quant au leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, il a déclaré que l’Arabie saoudite avait contraint le Premier ministre libanais à démissionner.