Le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Jean-Marc Ayrault, a encouragé ce vendredi, toutes les composantes libanaises à oeuvrer rapidement en faveur de la mise en place d’un nouveau gouvernement de rassemblement.
“J’adresse mes félicitations les plus vives à M. Saad Hariri, désigné le 3 novembre Premier ministre de la République libanaise, et lui transmets tous mes vœux de réussite dans la mission qui lui est confiée”, a dit le ministre. “Le Liban entre dans une nouvelle étape, qui peut mettre un terme à la crise institutionnelle que connaît le pays depuis plus de deux ans. Cette sortie de crise passe par la formation rapide d’un gouvernement de rassemblement, indispensable pour permettre au Liban de répondre aux défis qui sont les siens et à la communauté internationale de mieux aider le pays, en particulier en matière sécuritaire, économique et humanitaire,” a-t-il ajouté. M. Ayrault a encouragé “l’ensemble des parties libanaises à œuvrer dans ce sens, en poursuivant dans la voie de la responsabilité et du compromis dans l’intérêt supérieur du pays”. “Le Liban est depuis toujours, pour la France, un pays ami et reste, dans la région, un modèle de pluralisme et de tolérance. Attachée à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’unité du pays, la France lui apportera tout son soutien. Elle continuera de prendre toute sa part aux efforts de la communauté internationale. Nous poursuivrons également notre action au service du renforcement des liens forts et étroits noués, dans tous les domaines, entre la France et le Liban au fil d’une histoire partagée”, a-t-il martelé. En ce qui concerne le sort du contrat signé entre le Liban, l’Arabie saoudite et la France et destiné à l’équipement de l’armée libanaise, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal, a annoncé que “face aux menaces auxquelles doit faire face le Liban dans un contexte régional instable, la France est attachée à aider les autorités et les forces armées libanaises”. “Le contrat DONAS constitue une réponse aux besoins actuels des forces armées libanaises. Cela implique un dialogue incluant les autorités saoudiennes, auquel nous participons. Nous souhaitons que ce contrat soit mis en œuvre dans l’intérêt de la sécurité du Liban. Nous avons un dialogue étroit avec le Liban et l’Arabie Saoudite à ce sujet”, a-t-il conclu.