Derrière Dubaï et Doha, Beyrouth est la troisième ville arabe la plus chère et gagne ainsi une place par rapport à l’année dernière, selon l’étude menée par la société Numbeo – rapportée par le Lebanon this Week de Byblos Bank –, qui compare le prix des biens de consommation et des services entre juin 2017 et janvier 2018 dans 540 villes à travers le monde, dont 20 dans la zone MENA. Beyrouth devance Charjah et Manama, tandis que Le Caire et Alexandrie sont les deux villes arabes les moins chères.
Au niveau mondial, Beyrouth est classée 299e, contre 282e l’année dernière, lorsque le classement comprenait 511 villes. Pourtant, si l’on compare le sondage de juin 2017 et de janvier 2018 en se basant sur le même nombre de villes, Beyrouth a été classée 269e à la mi-2017 et 273e en janvier dernier, ce qui reflète une « baisse relative » de la cherté de la vie, note le Lebanon this Week.
Numbeo établit son classement en comparant notamment les coûts des transports, du logement ou de la restauration, les salaires, les services, New York étant la ville de référence. Avec un score de 65,03 points, Beyrouth est ainsi 34,97 % moins chère que New York. Comme l’année dernière, cet écart de prix avec la Grosse Pomme reste toutefois bien plus élevé en ce qui concerne les loyers (-65,02 %) et les prix des biens de consommation (-52,54 %) que pour les services de restauration (-33,42 %).
La ville la plus chère du monde est Hamilton (Bermudes), devant Zürich (Suisse), tandis que Thiruvananthapuram (Inde) occupe à nouveau la dernière place du classement.