Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti mardi qu’Israël aura recours à une “poigne de fer” en cas de conflit armé, à l’occasion du 10e anniversaire de la deuxième guerre du Liban, menée en 2006.
Selon Netanyahu, la guerre de 2006 était un “affrontement entre une organisation terroriste extrémiste et Israël, une démocratie libre”.
“Nous sommes engagés dans une bataille globale. Nous sommes conscients de la nature des menaces auxquelles nous sommes confrontés et nous sommes prêts à faire face à tous les scénarios”, a assuré le Premier ministre lors d’une cérémonie au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem.
“Si le calme règne, ceux qui nous font face en jouiront également. Mais si le besoin s’en fait sentir, la réplique sera dure. Tous ceux qui pensent qu’ils vont avoir affaire à une ++toile d’araignée++ auront droit à une poigne de fer”, a prévenu M. Netanyahu.
Par le terme de « toile d’araignée », il faisait ainsi allusion à un discours prononcé par le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah, au lendemain de la libération en l’an 2000 et dans lequel il a qualifié l’entité sioniste d’”fragile qu’une toile d’araignée”.
Déclenchée le 12 juillet 2006 après une opération de la Resistance islamique au cours de laquelle trois militaires israéliens ont été tués et deux autres ont été fait prisonniers, dans le but de les echanger contre des detenus libanais dans les geoles israeliennes , dont leur doyen Samir al-Qantar, la guerre s’est terminée le 14 aout.
Les affrontements ont fait 1.200 morts, essentiellement des civils du côté libanais et 160 Israéliens en majorité des militaires.
Pour la première fois dans l’histoire du conflit arabo-israélien, des milliers de roquettes se sont abattus sur les zones occupées par Israël, sans arrêt durant les 33 jours, malgré les frappes sans merci de l’aviation et de l’artillerie israéliennes pour éliminer les rampes de lancement.
De même un navire maritime israélien de type Saer lequel bombardait la banlieu sud de Beyrouth a été bombardé et mis hors d’état de nuire. Une cinquantaine de chars de type Merkava ont été soit détruits, soit neutralisés.
En échange, Israël a pour sa part mené des raids destructeurs contre des villages entiers du sud Liban, certains quartiers de la banlieue sud de Beyrouth et dans certaines régions résidentielles de la Bekaa