Le président libanais Michel Aoun tient à accélérer la formation du gouvernement pour passer à l’examen de la loi électorale, rapportent les milieux proches du chef de l’État au quotidien as-Safir.
“M. Aoun fait de la nouvelle loi électorale une priorité”, expliquent-t-on de même source.
Plusieurs responsables politiques, dont le Premier ministre désigné Saad Hariri, espèrent former le gouvernement avant le 22 novembre, date d’anniversaire de l’Indépendance du Liban.
Par ailleurs, le ministre d’État saoudien aux Affaires du Golfe, Tamer Sabhan, a indiqué dans un entretien accordé au quotidien panarabe al-Hayat que le chef de l’État libanais ne conduisait pas de médiation entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Riyad et Téhéran sont en conflit sur plusieurs fronts dans la région.
M. Sabhan avait effectué une vaste tournée au Liban avant l’élection de M. Aoun, le 31 octobre.
En outre, M. Aoun devrait recevoir dans la semaine les lettres de créance de 42 ambassadeurs de pays arabes et étrangers à Beyrouth”, selon le quotidien libanais al-Joumhouria