Dans la série des fuites du mail de l’ex-ambassadeur des EAU à Washington, Yusuf al-Otaiba, le dernier e-mail , publié par des inconnus révèle que « l’Arabie saoudite comptait sérieusement mer une attaque militaire contre le Qatar, a rapporté le site britannique Middle Est.
Al-Otaiba écrit à l’ancien diplomate américain Elliott Abrams en mai 2017, qu’ »une attaque contre le Qatar résoudra les problèmes de tous ».
Il a rappelé que « l’ancien roi saoudien Abdallah ben Abdel Aziz, était à deux doigts de s’engager dans une action contre le Qatar juste quelques mois avant sa mort en janvier 2015 ».
Pour sa part, M.Abrams a répondu brusquement, selon le message publié par le site: « Je ne le savais pas. C’est dramatique! »
Le diplomate américain s’interroge sur les « difficultés de mener à terme une attaque militaire », soulignant que « la population du Qatar s’évalue entre 250 000 à 300 000 personnes ».
Il note que « les étrangers n’interviendraient pas au Qatar », toutefois il se demande que si les Indiens et la police recoivent des primes qui sera prêt à se battre jusqu’à la mort? Faisant allusion au nombre nombre de résidents de nationalité asiatique.
Et M. Otaiba lui répond : »telle est notre conclusion ».
M.Abrams a déclaré à propos de l’éventuelle attaque contre le Qatar que « l’ancien président Barack Obama rejetait cette idée », mais il a ajouté que « le nouvel homme », apparemment le président Donald Trump, soutiendrait une telle attaque militaire dans le Golfe ».
« Exactement, a répondu M.Otaiba.
Selon le site Middle East, M.Otaiba répondait à une proposition de M.Abrams selon laquelle la Jordanie devra contrôler le Qatar.
A ce titre , M.Abrams a déclaré que « les Hashemites doivent contrôler le Qatar », ajoutant que cela « résoudrait leur problème monétaire et le problème du soutien à l’extrémisme ».
Pour rappel, M.Abrams a servi comme assistant adjoint au président américain George W. Bush junior et aussi il a servi en tant que son conseiller de la sécurité nationale.
Un mois plus tard, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte ont imposé un embargo économique et politique contre le Qatar le 5 juin après une campagne de diffamation.