Le directeur général de la Sûreté générale (SG), Abbas Ibrahim a déclaré dimanche que “la menace de Daech est derrière nous”.
“Cela n’élimine pas toute possibilité d’une action terroriste. Mais il nous est désormais plus facile de la déjouer”, a-t-il dit à “la VDL 93,3”.
Le général Ibrahim a ensuite clarifié que “son rôle et son objectif étaient de retrouver les dépouilles des militaires” et qu’il les avait réalisés avec le moins de dégâts possibles.
A propos des tests ADN, il a qualifié cette démarche de “purement scientifique” et “il revient au commandement de l’armée de déterminer l’heure de l’annonce des résultats”.
Après avoir rappelé de son rôle de “médiateur” dans l’affaire, le directeur de la SG a de nouveau confirmé que les dépouilles sont celles “des militaires otages”.
“Le président de la République Michel Aoun a joué le rôle de mentor au niveau de la restitution des corps des martyrs”, a-t-il expliqué, révélant que “la coordination entre les trois présidents était établie et ils étaient informés des détails de l’opération”.
Le général Ibrahim a ensuite assuré que “les gouvernements libanais et syrien prennent toute décision de coordination”, affirmant que “la poursuite de la relation bilatérale revient seulement au gouvernement libanais”.
Concernant le camp de Aïn el-Heloué, il a souligné la nécessité “de clore ce dossier qui constitue une faille de sécurité majeure” pour les Libanais et les Palestiniens