Bassil: Le Liban refuse l’implantation, Chucri: Pas de préférence pour un candidat

Le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil a déclaré lors d’une conférence de presse commune avec son homologue égyptien Sameh Chucri, qu’une nouvelle chance de coopération avec l’Egypte se présente.

Il a assuré que “l’Egypte doit récupérer son rôle stratégique au niveau de la lutte contre le terrorisme dans la région. Le Liban en a besoin”, affirmant en outre que “le pays refuse les agissements israéliens, ainsi que l’implantation des Palestiniens”.

Abordant le dossier des réfugiés syriens, M. Bassil a rappelé que “le Liban, de par sa Constitution, ne peut en aucun cas accepter l’implantation des réfugiés syriens”, indiquant que “la solution réside dans leur retour dans leur pays”.

“Nous avons réclamé l’aide de l’Egypte en vue de faire comprendre au monde ce que le Liban endure de la crise des réfugiés”, a-t-il dit, insistant que “tout pari pour les exploiter comme carte politique est refusée par le Liban qui ne baissera jamais les bras à ce niveau”.

Il a expliqué que “la société libanaise refuse le terrorisme, notre armée y fait face et l’empêche de s’infiltrer sur la scène intérieure”.

“Nous avons souligné l’importance du rôle des armées dans la lutte contre le terrorisme. La voix arabe doit s’élever au-dessus de celle du meurtre et des exécutions adoptée par les terroristes et les extrémistes qui viennent de l’Occident”, a-t-il clamé.

Le ministre égyptien a pour sa part souhaité que “les relations entre les deux pays soient renforcées”.

“Nous avons abordé trois sujets: les défis externes auxquels fait face le Liban et nous leur avons une approche commune, la conjoncture régionale, laquelle nous impose de respecter la volonté des peuples arabes et le moyen de réaliser ces objectifs”, a-t-il précisé.

M. Chucri a exprimé son inquiétude “pour la situation au Liban et l’Egypte est disposée à accorder un appui dans le but de permettre au Liban de parvenir à des ententes entre les composantes pour restaurer la stabilité dans la région”.

“Nous sommes là afin de fournir des efforts au niveau du rapprochement des points de vue selon des ententes possibles à réaliser via les références politiques et le peuple. Nous coopérons avec toutes les parties et l’Egypte n’a de préférence pour aucun candidat”, a-t-il conclu.
==========N.A.