Le projet de panneaux solaires installés sur le fleuve de Beyrouth, le Beirut River Solar Snake (BRSS), n’atteindra pas une capacité de production de 10 Mégawatts (MW) comme prévu initialement.
L’extension de ce projet pilote, qui fournit aujourd’hui 1MW et s’étend sur 300 mètres le long du fleuve a été abandonné, selon Pierre Khoury, PDG du Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCEC), un centre affilié au ministère de l’Energie et de l’Eau. Opérationnel depuis 2015, le BRSS, devait être étendu de manière graduée de 1 MW par an et couvrir à terme 6,5 kilomètres le long du fleuve.
« Le projet BRSS a permis de dynamiser le marché solaire photovoltaïque au Liban et a largement sensibilisé les investisseurs », se félicite Pierre Khoury. « Nous préférons désormais décentraliser la production d’énergie solaire pour favoriser le développement photovoltaïque au niveau des régions », explique-t-il. L’Etat a notamment financé un parc solaire d’une capacité de 1 MW à Zahrani, dans le Sud, opérationnel depuis septembre 2016, et un autre à Choukine (dans la région de Nabatieh), dont l’inauguration est prévue en 2018