Le député Alain Aoun a indiqué que “les noeuds liés à la formation du gouvernement n’ont toujours pas été défaits alors que des composantes livrent une bataille féroce sur certains portefeuilles ministériels”.
“Les consultations se poursuivent mais une flexibilité est de rigueur dans le but de ne pas compliquer les choses davantage”, a-t-il dit lors d’une interview accordée dimanche à la “VDL – 93.3”.
M. Aoun a souligné l’importance de l’étape postérieure à la formation du gouvernement, refusant que des communautés bien déterminées monopolisent des ministères, notamment à l’ombre de la marginalision des chrétiens au niveau de la représentation.
“Plus de 5 parties réclament le portefeuille des Travaux publics. Comment défaire ce noeud sans qu’aucune partie n’accepte de faire des concessions?”, s’est-il demandé, assurant que “le problème des portefeuilles dits régaliens a été réglé”.
Et de déclarer: “L’échec au niveau de la formation du gouvernement avant la fête de l’Indépendance ne constitue pas un revers pour le nouveau mandat”, rappelant que “le président de la République a signalé à maintes reprises que le gouvernement du mandat sera celui qui sera formé après les prochaines législatives”.
A propos des relations entre le CPL et les FL, le député a insisté sur la nécessité que “le CPL respecte les promesses qu’il a faites aux Forces Libanaises mais sans qu’elles ne soient aux dépens d’un de nos alliés”.
Par ailleurs, concernant les dernières déclarations du chef de l’Etat à Bkerké, il a affirmé que “ces déclarations sur la prorogation n’étaient pas adressées au président de la Chambre des députés Nabih Berri”, indiquant que “tous les blocs parlementaires avaient approuvé la prorogation à deux reprises “.
“Ce sujet ne devaient pas faire l’objet d’une polémique avec le vice-président du Conseil supérieur islamique chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan”, a-t-il noté.
M. Aoun a appelé “à l’amélioration des relations entre les présidences de la République et du Parlement. Il faut réaliser l’intérêt des Libanais”.
Quant à la loi électorale, il a mis l’accent sur l’urgence “d’élaborer une nouvelle loi (…). Une chance est accordée à l’ombre de l’entente qui a eu lieu sur la présidence de la République”