Jason Greenblatt, conseiller juridique de Donald Trump, a déclaré que ce dernier ne condamnerait pas la construction des colonies au-delà des frontières de 1967 et qu’il croyait que ces constructions ne feraient pas obstacle à la paix.
« Trump ne considère pas comme un obstacle l’expansion des colonies par Israël », aurait confié Jason Greenblatt au quotidien israélien The Jerusalem Post.
Considérant que la politique du gouvernement américain nouvellement élu vis-à-vis des affrontements israélo-palestiniens constituait un revirement à 180° par rapport aux anciens gouvernements, qu’ils soient démocrates ou républicains, Greenblatt a ajouté que le retrait d’ »Israël » n’avait pas débouché sur la paix mais avait eu comme résultat le contrôle de Gaza par le Hamas, mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, et l’éclatement de trois guerres avec « Israël ».
« Trump n’avait l’intention d’imposer aucune solution à Israël. Il pense que les deux parties israélienne et palestinienne devraient en décider », a-t-il indiqué.
Greenblatt s’est attardé sur les questions d’ordre sécuritaire pour dire : « Trump estime qu’Israël se trouve dans une situation sécuritaire difficile et qu’il doit se défendre. »
S’agissant de l’une des promesses électorales de Trump disant que s’il était élu président des États-Unis, il transférerait l’ambassade américaine dans la ville sainte de Jérusalem AlQuds (occupée), Greenblatt a souligné : « On s’attend à ce qu’il tienne cette promesse. »
Selon RFI, durant sa campagne, le candidat républicain avait pris ses distances avec la solution à deux États et affirmé que sous son mandat, les États-Unis reconnaîtraient AlQuds comme capitale indivisible d’ »Israël ». C’est bien une perspective qui inquiète les Palestiniens. Le statut d’AlQuds reste en effet l’une des querelles les plus centrales du conflit israélo-palestinien