Personnel de l’hôtellerie et de la restauration : renoncer aux travailleurs étrangers.

26-04-2023

La Fédération des Syndicats des Employés de l’Hôtellerie, de la Restauration, de l’Alimentation et du Spectacle au Liban a envoyé une lettre ouverte aux personnes concernées, dans laquelle elle déclarait :

“On a beaucoup parlé ces derniers temps d’une renaissance touristique attendue dont le pays a besoin, après que le secteur du tourisme s’est avéré être la soupape de sécurité pour le Liban lorsque tous les secteurs sur lesquels il s’appuyait se détériorent, que ce soit le secteur bancaire ou industriel ou autres. …
Des représentants du secteur privé ont également avoué que la migration des jeunes ayant une expérience dans le secteur du tourisme affecte négativement la qualité du tourisme et de ses branches, en raison de l’absence totale de l’État dans l’élaboration de plans ou de solutions à la crise.

Aujourd’hui, comme à chaque carrefour, les personnes concernées, ainsi que les sociétés civiles, se souviennent de la négativité de la présence de l’exode étranger au Liban et de son entrée sur le marché du travail libanais en tant que « consommateur et spéculateur ». Parfois, ils accusent les Libanais de racisme, et à d’autres moments, ils admettent que le déplacement a pesé lourdement sur les épaules du pays et du citoyen.
De là, la Commission Information de l’Union a décidé de rappeler aux personnes concernées ce qui suit :

  • En 2018, les économistes ont crié que la sortie de devises du Liban aux mains des travailleurs étrangers entraînerait des conséquences indésirables, alors nous avons répondu à l’appel et crié à vos oreilles, les drapeaux et ceux sur les routes
    “Non à la main-d’œuvre étrangère dans le secteur du tourisme”, car les déplacés constituaient 40% de l’emploi du secteur du tourisme, notant que 60% des déplacés travaillent dans les restaurants et les hôtels.

Par conséquent, pour que nous soyons des hommes de la patrie et non des femmes qui gémissent sur un lit, que vous ayez l’audace dans vos institutions et syndicats de prendre sur nous cette responsabilité nationale et de ne pas ressembler à nos hommes d’État corrompus et de vous unir dans un secteur qui a toujours vécu dans nos cœurs, et sans tarder et reconnaissons ce qui suit :

1- Abandonner les travailleurs étrangers dans nos institutions, nous les assisterons donc directement dans le processus de retour dans leur pays d’origine et ne serons pas la raison principale de leur séjour.
2- Payer intégralement les salaires des employés du secteur du tourisme en devises étrangères, tout comme la loi permettait aux institutions de tarifer et de percevoir en dollars, empêchant ainsi l’immigration et renvoyant de force ceux qui avaient émigré.
3- Donner des incitations pour aider les travailleurs à continuer et à maintenir la qualité, comme une assurance médicale au lieu d’une assurance non performante, et d’autres comme le voit la direction de chaque institution.

C’est ainsi que le Liban vit avec son tourisme, ses institutions et ses citoyens, avec la conscience de son secteur privé et sans attendre la politique et l’État qui nous épuisent à chaque carrefour.