Le mercredi 19 juillet 2017, une manifestation contre l’armée libanaise s’est tenue en face de l’ambassade libanaise de Belgique à Bruxelles avec l’accord des autorités belges. Au-dela du raté de cet évènement, qui n’aura rassemblé guère plus de 10 manifestants présumés syriens, c’est la complaisance des autorités belges qui pose question. Probablement mal informées, elles ont donné à des militants pro Daech la permission de s’exprimer en plein coeur de l’Europe.
En effet, ces dernières semaines, l’armée libanaise mène une bataille décisive pour pacifier cette zone du pays prise en otage par les combattants extrémistes du Front al Nosra (al Qaeda), les miliciens de l’armée dite “syrienne libre” et les terroristes de l’état islamique (Daesh). Ce sont ces derniers qui furent mis à mal par l’armée libanaise ces derniers jours avec des victoires importantes engrangées sur le terrain. La ville de Ersal dans le Nord Est du pays, véritable bastion du camp terroriste, est sur le point d’être totalement récupérée par l’armée libanaise et ce, après plusieurs attaques et attentats commis par ces combattants étrangers.
Des voix se sont élevées au sein du clan extrémiste pour dénoncer cette opération qui est primordiale pour ramener au pays des cèdres le calme et la sérénité notamment au niveau de sa frontière avec son voisin syrien.
C’est dans ce contexte que s’est tenue cette manifestation en plein coeur de Bruxelles. Des groupes extrémistes sous couvert de l’armée syrienne libre, considérée à tort en Europe comme fréquentable, ont donc réussi à obtenir le feu vert des autorités belges pour exprimer l’opinion de groupes extrémistes, Daesh en tête.
Le Mouvement Pour le Liban en Belgique (MPL) dénonce cette action et appelle les autorités belges à plus de vigilance avant de donner la possibilité aux extrémistes de faire passer leur message, qui plus est dans la légalité. Par la même occasion, le MPL réitère son soutien à l’armée libanaise qui se sacrifie tous les jours pour défendre le peuple libanais et son unité face au radicalisme.