Petit-fils d’Edmond Michelet, Étienne Patier était adjoint à l’urbanisme lorsqu’il s’est éteint, bien trop tôt, en décembre 2013.
Hier, sur la Guierle, surplombant la rivière Corrèze, beaucoup de monde. Une centaine de personnes au moins, venues honorer sa mémoire. Des élus de la ville, d’hier ou d’aujourd’hui, du Département et de la Région, des amis, des anonymes. Tous entouraient Béatrice, son épouse, ses enfants et toute la famille venue nombreuse pour partager ce moment de fraternité et d’union, au moment de dévoiler la plaque de l’allée portant le nom de l’ancien élu.
Dans les discours du maire Frédéric Soulier, de Xavier Patier, son frère, qui s’exprimait au nom de toute la famille et de Najib Dandan, pour les Amis d’Étienne, toute la personnalité d’Étienne Patier était mise en valeur. Un mot venant à l’esprit de chacun pour évoquer sa mémoire : libre
Il a été un homme qui « refusait les conformismes partisans, obéissant à ses convictions profondes, assumant des décisions mûries. Briviste dans ses gènes et son tempérament, Étienne Patier s’est totalement investi pour sa ville et ses habitants », a souligné Frédéric Soulier.
Xavier Patier, dans une prise de parole d’une grande finesse, a joué sur le caractère de son frère avec humour, pudeur et tendresse. Trois mots caractérisaient Étienne Patier : la fidélité, la curiosité et l’indépendance. Enfin, Najib Dandan est revenu sur son amitié profonde avec Étienne Patier. Tout ce qu’il a réalisé pour ses convictions, la francophonie et l’amour qu’il portait pour le Liban. Des mots forts comme seule l’amitié sait les dire. Après le panneau dévoilé par Béatrice Patier, cette dernière, avec Philippe Nauche, Frédéric Soulier et tous les enfants ont planté un cèdre du Liban (apporté exprès du Liban) pour matérialiser ce moment porteur d’espoir, d’amitié et de respect.
Philippe Gonin