Nous votons dans nos pays d’accueil pour la première fois ce dimanche 29 avril.
Nous avons l’impression que c’est habituel, tellement qu’on oublie que c’est un pas géant dans l’histoire du Liban.
La diaspora est pour la première fois prise sérieusement en compte comme part essentielle de la nation qui prend part à la décision et non seulement comme un guichet automatique ou un tiroir-caisse.
Le premier parti qui nous a appelé “diaspora” (انتشار) et non emigrants (اغتراب) fut le CPL. Ceci était un changement stratégique d’approche et de conception.
Le premier qui a mis cette théorie en application fut Gebran Bassil, notre ministre des Affaires Étrangères qui a décupler d’énergie pour atteindre les libanais aux quatre coins du globe , qui a œuvré pour leur redonner le droit de récupérer la nationalité , qui a créé le moyen de les lier à travers les congrès de la Diaspora Energy et qui leur a rendu le droit de vote de chez eux et bientôt le droit d’avoir des députés qui les représentent .
C’est tout simplement le principe de “libanité” et soyons en conscients et fiers.