Le Premier ministre Saad Hariri a expliqué ce lundi, après la levée de la séance législative, que l’adoption des nouvelles taxes était indispensable pour la mise en application de la grille des salaires.
M. Hariri a évoqué les “informations erronées” sur le financement de la grille, affirmant qu’elle coûtait 1200 à 1400 milliards par an et que les gains des banques ne permettaient de couvrir ce coût que pour une seule année.
“Nous cherchons les moyens de renforcer et d’améliorer les finances du pays (…) et ceux qui veulent la grille ne peuvent pas refuser les taxes”, a-t-il martelé.
“Le président de la République, le chef du Législatif et moi-même ne voulons pas les taxes, mais nous sommes responsables, nous voulons adopter la grille des salaires sans provoquer l’effondrement du pays. Nos décisions ne sont peut-être pas populaires, mais l’important pour moi est d’être honnête envers les citoyens”, a-t-il conclu.