En janvier et février 2017, les douaniers français ont réussi à mettre la main sur une importante quantité de comprimés de captagon, une substance surnommée la «drogue des djihadistes» en raison de sa grande popularité parmi ces derniers, selon les médias français.
Les douaniers de Roissy ont réalisé deux importantes saisies de captagon lors du contrôle de plusieurs chargements en provenance du Liban, en janvier et février 2017, annoncent les médias français.
« Récemment présenté comme la drogue du conflit syrien, en raison des ravages qu’il cause dans ce pays, le captagon est un psychostimulant créé à la fin des années 50 et désormais principalement consommé au Moyen-Orient », a expliqué la douane de Roissy dans un communiqué.
A base d’amphétamine, le captagon est connu pour être utilisé par les djihadistes auteurs d’attentats.
La première saisie a été réalisée le 4 janvier dernier. Environ 350 000 comprimés de captagon étaient dissimulés dans les parois de deux moules industriels en provenance du Liban et à destination de la République tchèque. L’enquête a permis de déterminer que la drogue « était en réalité destinée à l’Arabie saoudite, en passant par la Turquie ».
Le 22 février, les agents de Roissy se sont penchés une nouvelle fois sur des moules industriels en provenance du Liban et à destination de l’Afrique. Les douaniers ont alors réalisé une nouvelle saisie de 67 kg de comprimés de captagon dissimulés là aussi dans les parois des moules en acier. En tout, ils ont mis la main sur 137 kg de drogue lors de ces deux opérations.
La valeur de la marchandise « est estimée à près de 1,5 million d’euros sur le marché illicite de la revente de stupéfiants », ont précisé les douaniers.