Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, en visite en Suède, a indiqué, lors d’une réception organisée en son honneur par l’ambassadeur du Liban, Ali Ajami, que “notre pays ne constitue pas un environnement favorable au terrorisme. Il a démontré, encore une fois, qu’un petit peuple est capable de rejeter la violence et de la combattre”.
“Le Liban peut supporter le plus grand crime commis par la communauté internationale à l’encontre de l’humanité, à savoir, le déplacement syrien. Cette communauté n’accorde aucun appui matériel à notre Etat, à ses institutions et à la société”, a-t-il poursuivi.
M. Bassil a en outre remercié la Suède “pour son hospitalité à l’égard des ressortissants. Toutefois, la communauté internationale impose ses normes à ceux qui respectent les droits de l’homme et ne s’opposent pas à la légitimité internationale”, soulignant en ce sens qu’Israël est l’exemple du terrorisme et “nul, sauf le Liban, n’a réussi à le briser et actuellement nous anéantissons, grâce à notre armée et à notre peuple, sur notre territoire tous les groupes terroristes”.
Sur un autre plan, M. Bassil a rencontré, pour sa deuxième journée en Suède, le vice-président du Parlement suédois avec lequel il a discuté de la crise syrienne au Liban et dans les pays européens ainsi que du dossier du terrorisme.