Au terme de sa participation, à New York, au sommet des Nations unies pour les réfugiés et les migrants, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a appelé hier à « mettre fin au projet totalitaire de Daech », acronyme arabe de l’organisation État islamique, et à « détruire son idéologie qui ne cesse de se répandre ».
À l’initiative des ministres des Affaires étrangères de Belgique, de Grande-Bretagne et d’Irak, M. Bassil a participé à la réunion qui a été tenue pour discuter des mécanismes les plus efficaces pour poursuivre le groupe jihadiste.
« Le projet de Daech survit toujours », a-t-il assuré. « Les crimes de Daech sont de loin plus dangereux que les attentats traditionnels et non traditionnels », a expliqué M. Bassil avant de préciser que la destruction de ce groupe « nécessiterait un effort international strict et ferme, au-delà des résolutions et des mesures prises individuellement par chaque pays ». « Il est temps de dévoiler les noms des parties qui financent l’État islamique afin d’engager des poursuites contre cette organisation », a affirmé le ministre