Le secrétaire du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, le député Ibrahim Kanaan, a réitéré l’engagement du président de la République Michel Aoun à promulguer une nouvelle loi électorale, assurant que son groupe politique cherchait, à travers cette loi, à consolider la coexistence et le partenariat national, sans éliminer une certaine partie ou une autre.
Il a également signalé, dans un entretien accordé jeudi soir à la chaîne de télévision LBC, que “tous les moyens constitutionnels seront utilisés pour empêcher toute nouvelle prorogation du mandat du Parlement”.
Dans ce contexte, le député a indiqué que la formule “qualificative”, évoquée après le refus de plus de 20 propositions de loi, était toujours en cours de discussion. “Notre objectif est de rétablir le partenariat national qui brille par son absence depuis l’accord de Taëf”, a-t-il noté
Par ailleurs, et au sujet des sanctions américaines contre le Hezbollah, M. Kanaan a estimé que cette loi représentait “un défi pour le Liban et son système financier”. “Toutefois, il est encore tôt de se prononcer sur ce texte qui est toujours au stade de brouillon. Il faudrait attendre son adoption et l’accueil qui lui sera réservé par le Liban”, a-t-il dit.
Il a alors expliqué que même si cette question rendait urgente la décision de remplacer ou de reconduire le gouverneur de la BDL, Riad Salameh, à son poste, rien ne devrait remplacer la priorité d’approuver une loi électorale.
“Le président de la République et le Premier ministre prendront leur décision à cet égard très bientôt. Riad Salameh est un expert dans le traitement des dossiers de sanctions américaines (…) mais nous ne pouvons relier les postes à des individus, aussi compétents soient-ils (…)”, a-t-il conclu.