Le chef de l’État, Michel Aoun, a déclaré hier qu’il est important d’apporter les amendements nécessaires à la loi 293 pour la protection de la femme et des autres membres de la famille de la violence domestique « qui ne répond pas à nos aspirations », et ce pour « protéger la femme de la violence exercée sur elle ».
« Il est nécessaire de mettre un terme à la violence, notamment celle exercée contre la femme-mère, car elle met la famille en danger, puisque la mère est celle qui réunit, donne l’affection et élève au cours de la première période de la vie », a ajouté le président Aoun, devant une délégation des associations œuvrant en faveur des droits de la femme.
Le président de la République a en outre affirmé qu’il est prêt à aider dans tout ce qui protège la femme, l’enfant et la famille. Il a souligné dans ce cadre qu’ « un travail va être mené pour servir les causes de la mère et de l’enfant au Liban », appelant à déployer des efforts dans ce sens.
M. Aoun a estimé en outre qu’ « il ne suffit pas de s’occuper uniquement de la femme et de l’enfant, mais de la famille en général », constatant que dans certains foyers, « la violence débouche sur un meurtre ».
Par ailleurs, le président a reçu une délégation de la Commission libanaise pour la protection de l’enfant, qui l’a appelé à l’aider dans sa tâche visant à protéger l’enfant de l’exploitation et du trafic humain, et à lui assurer une protection socio-médicale.
Au nombre des visiteurs de Baabda également une délégation du Comité national de l’enfant au Liban, une délégation des Villages SOS menée par le président honoraire de la Fédération internationale des villages d’enfants, Helmut Kutin, et une délégation des présidents des ordres des professions libérales. Celle-ci lui a fait part de ses remarques sur les taxes prévues pour le financement de la grille des salaires et du budget 2017.
Enfin, M. Aoun a reçu Estéphan Doueihi, ancien ministre, et une délégation de Jbeil