Le ministre des Affaires étrangères et chef du “Courant patriotique libre” (CPL), Gebran Bassil, a indiqué mardi, au terme de la réunion hebdomadaire du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, que “la stabilité ne peut être instaurée sans parvenir à une nouvelle loi électorale”.
“Nous avons présenté une proposition que le 8 Mars a évincé, en raison du fait qu’elle ne garantit par l’arrivée de parties de cette alliance. Nous avons proposé une autre loi que le Futur a refusée et une troisième qui n’a pas reçu l’aval aussi. Les débats sur la formule d’habilitation à deux tours ont été relancés “, a-t-il dit.
Et d’ajouter: “Nous avons poursuivi les contacts sur la formule d’habilitation à deux tours. Toutes les composantes politiques la connaissent, notamment les FL que nous tenons à informer à propos de tous les détails”.
Après avoir rappelé de l’utilisation du président de la République, Michel Aoun, de ses prérogatives par la suspension de la séance de prorogation du mandat du Parlement, le chef du CPL a souligné l’attachement de son camp à la représentativité de tous les parties.
“La proportionnelle assure la juste représentativité. La loi orthodoxe se base sur la proportionnelle. Nous avons refusé la loi de 1960, le vide et la prorogation du mandat du Parlement”, a-t-il expliqué.
M. Bassil a ensuite critiqué les parties qui cherchent à freiner le plan de l’électricité et celui de l’exploration du pétrole.
“La même chose se répète avec la loi électorale. Certains refusent l’amélioration de la représentativité dans la bataille conduite par le CPL. Nous ne capitulerons sous aucune pression”, a-t-il conclu.