Aoun impute à la communauté internationale la responsabilité du dossier des déplacés syriens
Le président de la République, Michel Aoun, a souligné lundi, dans une conférence de presse commune avec son homologue allemand, que “faire face aux répercussions du dossier des déplacés syriens est une responsabilité internationale”, appelant à oeuvrer efficacement dans l’objectif de mettre fin à leurs souffrances et d’assurer leur retour chez eux.
“Les discussions ont porté sur la lutte antiterroriste et le succès du Liban dans le démantèlement des cellules terroristes et de la bataille dans le nord de la Bekaa”, a-t-il dit.
M. Aoun a souligné l’importance de la coopération internationale face aux terroristes, rappelant que le Liban est associé à l’action internationale contre le terrorisme.
“Nous avons effectué un tour d’horizon sur les développements régionaux. Nous nous sommes mis d’accord sur la nécessité d’élaborer des solutions pacifiques à la violence et aux guerres dans plusieurs pays arabes”, a-t-il précisé.
Le président Aoun a rappelé que l’Allemagne constitue une grande puissance économique alors que le Liban est réputé par l’échange entre les civilisations.
“L’Allemagne prendra part à la conférence de Rome 2, du Cèdres à Paris et de Bruxelles”, a-t-il signalé, l’exhortant à soutenir le Liban face aux violations israéliennes récurrentes et à s’engager envers l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le président Frank-Walter Steinmeier a pour sa part exprimé sa joie de visiter le Liban, estimant que ce dernier a le droit d’être fier de la coexistence qui l’illustre.
“La coexistence au Liban constitue un exemple pour la région entière. Les enjeux économiques et sociaux sont énormes et provoqués par le déplacement syrien. Nous avons utilisé tous les moyens pour venir en aide au Liban et nous accordons un grand intérêt à la stabilité de ce pays et à l’appui de ses forces armées”, a-t-il précisé.