Nouvel indice de leur politique d’accointances avec le front al-Nosra, branche d’Al-Qaïda en Syrie : les Etats-Unis ont empêché l’armée libanaise d’abattre son chef militaire dans le Qalamoune syrien, frontalier avec le Liban, Abou Malek al-Talli.
Selon le journal libanais assafir, citant des sources arabes bien informées, les services de renseignements militaires libanais étaient parvenus à localiser avec précision la position de Talli, dans le jurd de Aarsale, localité libanaise au nord-est du Liban, aux confins avec la Syrie.
Mais lorsque le commandement de l’armée libanaise a demandé aux Etats-Unis leur feu vert pour utiliser l’un des deux drones qu’ils leur avaient fournis pour le bombarder, il s’est vu opposé une fin de non recevoir.
En échange des deux drones de type Sisna Caravane 208 qu’ils avaient fournis au Liban en 2010, les Américains avaient stipulé une condition: prendre une permission au préalable avant de mener une attaque. Ces deux appareils conçus pour la reconnaissance ont été dotés d’une rampe de lance missiles de type Healfire et devenaient donc des drones d’attaque
C’est le bureau de contact américain installé au sein du ministère de la défense libanais à Yarzeh qui a refusé de donner son feu vert à l’attaque contre le dirigeant du front al-Nosra sans fournir aucune explication ou justification, indique assafir, citant plusieurs sources entrecoupées.
Toujours selon les sources du journal, il est clair que les Américains veulent garder au Liban des cartes qui leur permettent de harceler le Hezbollah et de l’entrainer dans une guerre d’usure.
Abou Malek al-Talli, de son vrai nom Jamal Ziniyeh, est impliqué dans plusieurs opérations clandestines contre la Resistance et son environnement populaire
Ce plan américain contre le Hezbollah et de protection de Talli est mis au point avec l’assistance du Qatar qui a conclu de nombreux accords avec la milice d’Al-Qaïda en Syrie, lui procure fonds et aides de toute sorte et déploie tous les efforts pour le protéger.