« Je démasquerais les traîtres qui ont tenté de me poignarder dans le dos », a déclaré le Premier ministre libanais Saad Hariri qui menace de dénoncer publiquement les agissements de certains partis politiques dans son pays.
Saad Hariri qui avait annoncé sa démission surprise le 4 novembre depuis Riyad, en Arabie saoudite, avant de la suspendre le 22 novembre de retour au Liban, a tenu ses propos à l’occasion d’une rencontre hier lundi avec les membres de son parti al-Moustaqbal ( le futur ).
« Dans le courant de la récente crise, certains partis politiques ont tenté de me porter un coup de poignard dans le dos, sous le couvert d’une critique du Hezbollah, pour se faire une place », a-t-il déclaré.
Hariri a remis en cause la sincérité de ces « traîtres » qui prétendent poursuivre le chemin de son père, l’ex-Premier ministre, Rafiq Hariri.
«C’est de l’imposture pure et simple. Je dénoncerai ces gens l’un après l’autre », a-t-il lancé.
Il a évité de citer les noms de ceux qu’ils considèrent comme traîtres, mais selon les analystes, il pourrait s’agir de certains de ses plus proches collaborateurs qui, contrairement au président Michel Aoun et à Sayed Hassan Nasrallah, ont refusé de le soutenir et de réclamer sa démission.
Il compte toutefois révéler leur identité jeudi prochain lors d’un programme sur une télévision libanaise