L’ancien chef de la Brigade « Al-Farouk » , Abdul Razzak Tlass, ancien lieutenant de l’armée régulière syrienne qu’il a déserté en 2011, aurait, selon le site syrien SPC, récemment obtenu l’asile politique en France.
Une photo diffusée sur Facebook le 11 juillet dernier le montre avec un journaliste algérien, Anwar Malek, dans une rue parisienne.
On se souvient que Tlass et sa brigade terroriste qui fait partie de l’Armée syrienne libre (ASL) ont été impliqués dans de multiples exactions en 2011 et 2012, comme l’acte de cannibalisme filmé et diffusé sur Internet d’un de ses hommes (Abou Sakkar) envers un soldat de l’AAS (photo à gauche), divers cas de tortures sur des prisonniers, la prise d’otage de cinq ingénieurs iraniens et de leur cuisinier syrien (photo à droite), le nettoyage ethnique des chrétiens et le sabotage des oléoducs de Homs ou encore le massacre de Houla révélé par le Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Il avait fui la Syrie en 2013 et s’était réfugié en Turquie suite à la déroute de son groupe armé face aux troupes régulières de l’Armée Arabe Syrienne (AAS) à Baba Amro.
Mais ce sont surtout les révélations de ses activités inavouables de «cybersexe» avec une activiste syrienne « pro-démocratie » proche d’Hillary Clinton, qui lui donneront le coup de grâce et le pousseront à cesser ses activités, après avoir été une des figures les plus médiatisées de l’insurrection syrienne.
Il finira par démanteler sa milice dont les éléments seront éparpillés dans différents groupes wahhabites takfiristes.
Il est un cousin lointain du général Manaf Tlas, fils de l’ancien ministre de la Défense syrien le général Moustafa Tlass, et qui a été exfiltré de la Syrie avec l’aide des services de renseignements français