La situation restait toujours tendue vendredi dans le camp de réfugiés palestiniens d’Aïn el-Héloué, à la lisière de Saïda, au Liban-sud, malgré la conclusion la veille d’un accord de cessez-le feu pour mettre fin aux combats qui ont éclaté mercredi et se sont renouvelés jeudi.
Selon l’Agence nationale d’information (Ani, officielle), une grenade a été lancée et des tirs ont été entendus après la prière du vendredi près d’une mosquée du camp, faisant craindre une reprise des combats.
Par ailleurs, une réunion du comité de sécurité du camp, regroupant différentes factions palestiniennes, a eu lieu dans la journée, précise l’Ani.
Les affrontements, qui ont débuté mercredi aussitôt après le meurtre de Samer Hmayed, un homme proche aussi bien du mouvement Fateh que du groupuscule islamiste Isbat al-Ansar, et de Abdelkarim Saleh, ont fait deux autres morts et huit blessés, selon l’agence.
Aïn el-Héloué est le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban. L’armée libanaise, aux termes d’un accord très ancien, n’y entre jamais et la sécurité y est assurée par les factions palestiniennes. Une vive tension règne depuis longtemps au sein du camp entre les différentes factions