Le ministre des Affaires étrangères et chef du CPL, Gebran Bassil, a estimé que le problème fondamental dans le pays est « la notion d’application du vivre-ensemble ».
M. Bassil, qui s’exprimait devant des partisans du CPL à Ghazir, a placé dans ce contexte le problème autour de la présidentielle, estimant qu’« il ne se rapporte pas à une personne, mais à la reconnaissance de sa représentativité ».
Selon lui, « tout comme le chef du gouvernement est nommé parmi les personnalités qui représentent le plus les sunnites, le président de la République devrait être le plus représentatif parmi les chrétiens », en allusion au général Michel Aoun.
« De ce fait, nous pouvons ne pas assurer le quorum requis par la Constitution pour élire un président, puisque vous ne respectez pas notre représentativité. Vous ne pouvez pas spolier ce droit », a-t-il dit, en s’adressant aux parties hostiles à l’accession du général Michel Aoun à la tête de l’État.