Le député Simon Abi Ramia a souligné, ce jeudi, la nécessité d’élire un chef d’Etat “légitime”, notant que le général Michel Aoun était le “candidat naturel” pour la majorité des chrétiens.
Il a alors pointé du doigt, dans un entretien accordé à la radio “Voix du Liban”, les “imperfections constitutionnelles” décelées dans l’accord de Taëf en ce qui concerne l’élection d’un président de la République. “Quiconque veut élire un chef d’Etat sans régler ces imperfections contribue au blocage de la présidentielle”, a-t-il martelé.
Par ailleurs, et au sujet de l’éventuelle démission des ministres du Courant Patriotique Libre si le mandat du commandant en chef de l’armée était prolongé, M. Abi Ramia a expliqué que le CPL prendra la décision appropriée “dès que les choses seront claires”.