Le secrétaire du bloc du Changement et de la Réforme, le député Ibrahim Kanaan, a affirmé que l’éradication de la corruption constituait la raison d’être de son groupe politique et représentait le grand titre du mandat du président de la République, Michel Aoun, lequel est le “gardien de la Constitution”.
“Il ne suffit pas de maudire la réalité! Nous devons oeuvrer pour les véritables réformes”, a-t-il indiqué, dans un entretien accordé à la chaîne OTV.
M. Kanaan a alors critiqué les chiffres “injustes” avancés dans la grille des salaires, signalant qu’il avait des remarques et des propositions à faire lors de la discussion de ce dossier au Parlement.
“Il faut donner leurs droits à ceux qui travaillent dans le secteur public dans les limites du possible, et cela doit se faire avec le lancement des réformes qui, seules, peuvent empêcher l’effondrement financier au Liban”, a-t-il dit.
Par ailleurs, et au sujet de la loi électorale, le député a réitéré son attachement à la proportionnelle “qui permet la représentation des minorités et de la majorité”, ainsi que son refus de toute nouvelle prorogation du mandat du Parlement et de la tenue des élections selon la loi de 1960.
“Nous devons ériger des ponts [entre les différentes] parties pour dissiper les craintes. Quant à la prorogation technique du mandat du Parlement, elle est liée à l’adoption d’une nouvelle loi et c’est au ministère de l’Intérieur de prendre cette décision au besoin”, a-t-il conclu