Le scandale des avions Super Tocano offerts à l’armée libanaise

Depuis les années 1990, le premier fournisseur d’armes à l’armée libanaise est Washington. Partant de ce fait, l’armée libanaise utilise ce que les dirigeants américains lui envoient, dans le cadre d’un accord ou d’un don militaire, à l’instar du don saoudien annoncé en été 2014 par l’ancien Premier ministre Saad Hariri.

Profitant de ce don, les responsables libanais concernés ont décidé d’acheter des avions des Etats-Unis. Les dirigeants américains ont alors choisi des avions de type Super Tocano. Mais un an après, les dirigeants saoudiens se sont rétractés et ont annulé le don. Malgré ceci, les Américains ont informé le Liban de leur décision de fournir les dix « Super Tocano » gratuitement au Liban !

Le véritable problème réside dans la partie qui prend à sa charge le développement de ces avions d’origine brésilienne, utilisés pour les entrainements et les missions ordinaires.

En effet, le système électronique inclus dans ces avions est fabriqué par la compagnie israélienne Elbit, qui installe l’ordinateur de l’avion, les écrans d’affichage, le système de navigation et le système d’enregistrement d’informations !

Bref, l’ennemi israélien produit « le cerveau » de cet avion, et est capable d’utiliser des munitions israéliennes comme le missile Python et toute autre munition intelligente aux mains de l’armée israélienne.

L’armée libanaise est-elle au courant de ces informations ? Une source militaire avance tout simplement au journal libanais al-Akhbar que ces avions « sont un don américain, et on ne peut pas fixer nos conditions. Nous devons l’accepter comme tel » !

Devant une réponse pareille, des questions s’imposent: Que faire lorsque ces avions auront besoin des travaux de maintenance ? Allons-nous demander à la compagnie israélienne de dépêcher un cadre au Liban pour cette mission ? Et qui entrainera les militaires libanais à les piloter?

Serait-ce une manipulation pour entrainer le Liban vers la normalisation avec l’ennemi sioniste, au même titre que les pays arabes qui tournent dans l’orbite de l’Arabie saoudite