Après la crise au Liban, regain de confiance dans l’économie

Après la crise au Liban, regain de confiance dans l'économie © AFP / JOSEPH EID

La résilience du Liban face à la crise née de la démission de son Premier ministre, revenu depuis sur sa décision, a permis une hausse de confiance dans son économie, a affirmé vendredi le gouverneur de la Banque centrale.

La démission inattendue de M. Hariri le 4 novembre et son séjour prolongé et mystérieux à Ryad avaient provoqué de fortes craintes concernant une possible dévaluation de la livre libanaise, une baisse des transferts des expatriés libanais dans le Golfe et la dégradation de la situation sécuritaire dans ce pays aux équilibres fragiles et à l’économie bancale.

“Les liquidités pour financer l’économie sont toujours disponibles car nous avons maintenu la stabilité monétaire (…) et je pense même qu’après cette crise, il y aura plus de confiance”, a affirmé Riad Salamé, dans un entretien à l’AFP.

“Le coût de la crise a été la hausse des taux d’intérêt sur la livre libanaise mais la récompense a été que le pays a montré une fois de plus une résilience et que nos politiques monétaires étaient correctes”, a ajouté M. Salamé, au siège de la Banque du Liban (BDL).

Les taux d’intérêt, qui étaient de l’ordre de 6 à 7 % sur les dépôts, sont passés à entre 8 à 9 % selon lui.

Situation inédite