Acid Arab : Variations autour de l’électro oriental, du hommos et de la dabké

Après un concert à Istanbul et avant de décoller pour Le Caire, le groupe français Acid Arab a fait danser la place de l’Étoile pour la fête de la Musique. Et a discuté à bâtons rompus avec « L’Orient-Le Jour », avant de reprendre la scène ce soir à Batroun.

« La musique libanaise a une connexion avec la France et ses sonorités, sa culture… ça nous intrigue. » Place de l’Étoile, à seulement quelques pas de leur scène, Guido Minisky et Hervé Carvalho, les deux DJ du groupe français Acid Arab, sont attablés à un restaurant. Entre les plats de hommos et quelques bières, ils prennent un moment pour se reposer avant de faire les premiers réglages. Invités d’honneur des fêtes de la Musique libanaise, égyptienne et turque, ils ne sont qu’à quelques heures de faire vibrer la place de l’Étoile, dans le centre-ville de Beyrouth, jeudi soir. L’Institut français du Liban a misé sur le groupe parisien pour clôturer la 18e édition de la fête de la Musique.

« Le mois dernier, on était au Grand Factory et le public libanais était génial. Mais aujourd’hui, c’est une ambiance plus populaire et chaleureuse, dans un cadre historique superbe. On adore pouvoir faire à la fois les clubs et les scènes de ville ou de festivals, ça nous change tellement. » Les deux compères viennent tout juste d’atterrir à Beyrouth pour la troisième fois de leur carrière. « Depuis notre passage à Batroun il y a quelques années, on a beaucoup évolué. On a un groupe, un label, on est plus confiants », affirme Guido Carvalho. Après un passage en Égypte, les plages de Batroun les attendent de nouveau, quatre ans après leur premier concert libanais, ce samedi soir au Colonel Beer.